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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S64-S64, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2322681

ABSTRACT

Introduction L'obligation vaccinale des professionnels de santé (PDS) contre le COVID-19 a été décidée et mise en place au niveau national en septembre 2021 afin d'améliorer la couverture vaccinale. Cette décision a été accompagnée de nombreuses réactions d'opposants en Guyane dans un contexte où l'hésitation vaccinale des professionnels de santé était importante. L'objectif de ce travail était d'évaluer la perception de l'obligation vaccinale par les PDS en Guyane. Matériels et méthodes Une enquête épidémiologique transversale descriptive multicentrique a été menée du 22 mars 2022 au 8 juin 2022 à destination de l'ensemble des professionnels de Guyane concernés par l'obligation vaccinale à l'aide d'un questionnaire en ligne diffusé par des canaux multiples. Résultats Au total, 503 professionnels de la santé ont répondu à l'enquête, soit un taux de réponse estimé de 12,1% (503/4151). Les participants étaient des femmes (69,5%), nés en France hexagonale (58,7%) ou en Guyane et Antilles françaises (28,7%), médecins (39,6%) ou paramédicaux (40,0%), et exerçant à l'hôpital (66,7%). Concernant l'obligation vaccinale COVID-19 pour les PDS, 38.4% y étaient défavorables et 61,6% globalement favorables (61.6%: 47,2% pour tous les PDS, et 14,3% que certains PDS selon des critères d'exposition ou de vulnérabilité médicale). Les facteurs associés à l'opposition à l'obligation vaccinale étaient le sexe féminin, le fait d'être né en Guyane ou aux Antilles, une ancienneté d'exercice de plus de 5 ans et un antécédent de Covid-19. Les facteurs associés à une adhésion à l'obligation vaccinale étaient la profession médicale, le fait d'être né dans l'hexagone et d'être à risque de Covid-19 grave. Les PDS vaccinés pour la grippe pour les saisons 2019-2020 et 2021-2022 étaient également d'avantage favorables à l'obligation vaccinale COVID-19. Aucune différence n'a été mise en évidence en fonction du mode d'exercice. Si 57.4% (280/488) des PDS trouvaient que l'obligation est justifiée d'un point de vue de santé publique, ils n'étaient que 46.8% (227/485) à la trouver éthiquement acceptable. De plus, 69.7% n'avaient pas trouvé la communication des autorités de santé précédant la mise en place de l'obligation vaccinale professionnelle satisfaisante, 79.7% avaient eu le sentiment que la mesure leur avait été imposée sans concertation et 62,2% que les mesures de restriction d'exercice étaient jugées sévères. Lors de la mise en place de l'obligation vaccinale, 61.2% des PDS participants se déclaraient déjà à jour de leur vaccination contre la COVID-19. Parmi les répondants non à jour, la moitié (92/184) ont déclaré s'être fait vacciner suite à l'instauration de l'obligation vaccinale. Ceux ayant mis à jour leur statut vaccinal était pour moitié favorable à celle-ci, pour moitié défavorable. Conclusion Les soignants exerçant en Guyane sont divisés sur la légitimité de l'obligation vaccinale pour les professionnels de santé, les plus opposés étant plus souvent des professionnels non médicaux et originaires de la Guyane ou des Antilles. Aucun lien d'intérêt

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S78-S79, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2321873

ABSTRACT

Introduction La Guyane, du fait de sa situation géographique en Amérique du Sud et de ses liens avec hexagone, a été exposée à des vagues épidémiques de COVID-19 venant tantôt de l'Europe, tantôt du Brésil. Début 2021, le variant gamma arrivé du Brésil a très rapidement remplacé le virus historique, avec une morbi-mortalité apparente accrue. La gravité de ce variant a été peu étudiée en dehors du Brésil. L'objectif primaire de notre étude était de comparer la gravité clinique des patients COVID-19 dus au variant gamma aux autres variants circulant en Guyane sur la même période. Matériels et méthodes Une étude rétrospective multicentrique a été réalisée sur la période de janvier à avril 2021, porte sur les patients infectés par SARS-CoV-2 qui ont bénéficié d'un séquençage. Les patients non joignables et non consentants n'ont été inclus. Les données sociodémographiques et cliniques ont été recueillies. Le critère de jugement principal était le décès et les critères secondaires comprenaient l'hospitalisation, le séjour en réanimation et le besoin d'une oxygénothérapie. Les patients infectés par le variant gamma (20J/501Y.V3) ont été comparés aux autres variants regroupés: virus historique (19B, 20A, 20A.EU2 et 20E (EU1)), variant alpha (20I/501Y.V1) et variant zêta (20B/P2-484K). Les variables continues ont été comparées en utilisant le test de Student et les variables catégorielles en utilisant le test exact de Fischer. Les résultats exprimés en p (seuil de significativité < 0,05;Odds Ratio brut et intervalle de confiance à 95%). Une hospitalisation était définie comme un séjour à l'hôpital ≥2 nuits. Résultats Parmi les 380 patients éligibles, 339 patients ont été inclus dans l'étude et 41 non inclus, (5 non joignables et 36 refus). L'âge moyen était de 39.2±17.7 ans, 48.7% étaient des femmes et 20.7% avaient au moins une comorbidité. Cinquante patients ont été hospitalisés (14.7%) dont 16 en réanimation (4.7%) et 9 (2.7%) sont décédés. On ne retrouvait pas de différence d'âge significative entre les 2 groupes, ni de fréquence de l'HTA, du diabète, ou d'autres comorbidités. Les patients infectés par le gamma ont été plus souvent hospitalisés que le groupe témoin (20.6% vs 10.4%;p 0.01;OR 2.2 (1.2-4.4) et ont plus souvent eu besoin de l'oxygénothérapie (11.6% vs 2.6%, p 0.01;OR 4.9 (1.7-17.5). Il n'y avait pas de différence significative en termes d'oxygénation invasive (haut débit ou intubation) (4.8% vs 2.6%;p 0.21), d'hospitalisation en réanimation (6.9% vs 3.1%;p 0.12), ou de décès (3.4% vs 2.1%;p 0.5). Conclusion Le variant gamma ne semble pas avoir entrainé une plus forte mortalité liée au Covid-19 en comparaison aux autres variants circulant en Guyane à la même période dans le contexte particulier de la Guyane (population jeune et faiblement pré-exposée au virus). Cependant, on a observé plus d'hospitalisation et d'oxygénorquérance dans le groupe gamma. L'absence de recrutement des cas de Covid-19 non hospitalier est aussi à prendre en compte. D'autres études sur des effectifs plus importants sont nécessaires pour confirmer ou infirmer ces différences. Aucun lien d'intérêt

3.
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie - FMC ; 2(8):A93-4, 2022.
Article in English | PubMed Central | ID: covidwho-2158820

ABSTRACT

Introduction: Depuis 2020, environ 12 milliards de doses de vaccins contre le SARS-CoV-2 ont été administrées. Des réactions cutanées retardées localisées ou généralisées ont été rapportées avec une fréquence de près de 2 % après la 1re dose et un risque de récidive de 20 %. Le but de cette étude était de colliger l'expérience française. Matériel et méthodes: De mai à septembre 2021, la SFD a lancé un appel à cas afin de recueillir les réactions cutanées localisées retardées (> 4 jours (j) après l'injection) et généralisées (> 4 h après l'injection) (étude CoVacskin, No APP-2021-17). Un questionnaire standardisé permettait de recueillir antécédents, type de vaccin, numéro de l'injection, type de réaction (liste de diagnostics prédéfinis), traitement et délai de rémission de la réaction. Les photographies et comptes-rendus histologiques étaient analysés par le comité scientifique. Les biopsies étaient relues par 3 dermatopathologistes. Résultats: Au total, 194 cas ont été recueillis pour 192 patients dont 121 femmes, âge médian 54 ans. Ces réactions survenaient dans 88 % après un vaccin de type ARN. Pour 135 cas la réaction cutanée survenait après la 1re dose. Le délai médian injection-réaction était de 2,6 j. Quarante-huit réactions localisées retardées (24,7 %) étaient rapportées et 146 réactions généralisées sans réaction localisée (75,3 %), incluant urticaires ou angioedèmes, eczémas, exanthèmes maculopapuleux, purpura, réactions au produit de comblement, livedos, pseudo-engelures et 66 cas classés « autres » La relecture des photographies confirmait le diagnostic proposé par le clinicien pour 49/66 « autres ». Parmi les 17 cas restants, 2 tableaux anatomocliniques spécifiques ont été identifiés (13 avec biopsies cutanées disponibles): chez 5 patients, le tableau « Syndrome de Sweet-like » associait des lésions cliniques évocatrices de syndrome de Sweet (SS), un bilan étiologique négatif et histologiquement un SS « classique » ou histiocytoïde. Le deuxième tableau, chez 7 patients, jamais décrit antérieurement, nommé « Covid-arm multiples » était caractérisé par de multiples plaques inflammatoires et une histologie identique aux lésions cutanées localisées type « Covid-arm » (infiltrat péri-vasculaire et interstitiel de lymphocytes et éosinophiles, spongiose). Le délai de guérison moyen était de 21,4 j, spontanément dans 24,2 %. Une nouvelle injection de vaccin était administrée dans 117 cas, le plus souvent sans récidive (67,5 %). Discussion: Cette étude confirme les données de la littérature avec des réactions cutanées retardées prédominant chez les femmes, surtout après la 1ère dose, en majorité généralisées, hétérogènes, mais le plus souvent bénignes, incluant deux tableaux anatomocliniques originaux. Ces réactions étaient résolutives souvent en moins d'un mois, récidivaient peu, et ne contre-indiquaient donc pas la poursuite du schéma vaccinal.

4.
European Psychiatry ; 65(Supplement 1):S260, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2153868

ABSTRACT

Introduction: We conducted a national longitudinal survey among healthcare workers in the context of the Covid-19 pandemic, (1) to assess mental health and (2) to describe the results of an intervention to improve capacity of resilience. Non-participation is rarely studied despite being an important methodological matter when performing studies on mental health. Objective(s): The study aims to describe and identify the factors associated with non-participation of healthcare workers to the intervention part of a national longitudinal study on the psychological impact of the COVID-19 pandemic. Method(s): Participants were recruited from April to October 2021 via an Internet link widely disseminated. Data collected include participant' socio-demographic, occupational and working conditions, general health, professional burnout and mental health. The intervention proposed the use of tools for self-management of stress and resilience (PsySTART-Responder and Anticipate.Plan.DeterTM program). A robust Poisson regression was used to identify factors associated with non-participation. Result(s): Among 724 participants, 41% participated to the intervention part. Factors associated to non-participation to the intervention were to work with few or no COVID-19 patients, and low scores in the anxiety scale. Social determinants, occupational characteristics or general health were not associated with non-participation. Conclusion(s): Our study provides a better understanding of the participation of healthcare workers that was not frequently studied. The results logically suggest lower participation among those with better mental health and not directly concerned with management of COVID-19 patients. Non-participation to the intervention was not associated with social factors, which is an argument in favour of using such a design/intervention in a socially heterogeneous population.

5.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S51, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867522

ABSTRACT

Introduction La première vague de la pandémie COVID-19 a surpris par sa rapidité et son ampleur et a conduit au confinement de la population à compter du 17/03/2020. Nous savons maintenant que cette épidémie a creuser les inégalités sociales de santé et limité l'accès aux soins des plus vulnérables. Une des mesures prises par les autorités sanitaires a été d'ouvrir des centres d'hébergement pour les personnes sans abris Covid-19 positives. L'objectif de ce travail était de décrire l'application des mesures barrières et d'objectiver les renoncements aux soins chez les personnes hébergées durant la première vague. Matériels et méthodes L'étude épidémiologique transversale ECHO a été mise en place du 2/05/2020 au 10/06/2020 au sein de 18 centres d'hébergements d'Ile de France et de Lyon et a inclus des personnes hébergées majeures consentantes à qui un questionnaire était administré en français ou dans la langue du participant à l'aide d'Interservice migrants par téléphone. Résultats Au total, parmi les 929 personnes éligibles, 666 personnes se sont vues proposées l'enquete et 535 ont participé. Les participants étaient le plus souvent des hommes (75,3 %), jeunes (âge médian 31 ans), célibataires (86 %) et sans enfants (79 %), nés à l'étranger (89 %) dont 59 % en Afrique et 74 % sans titre de séjour, avec une faible maitrise du français (54 %) et un niveau scolaire inférieur au égal au secondaire (84 %), sans emploi 73 % et 33 % sans couverture maladie. Au total 33 % ignorait que le coronavirus pouvait être transmis par des personnes asymptomatiques, 66 % avaient peur d'attraper le covid, et 22 % déclaraient manquer d'informations officielles ou de confiance dans celles ci. Les gestes barrières étaient bien connu, mais seuls 68 % savaient qu'il était préférable d'éviter les transports en commun et/ou de sortir. La moindre connaissance des gestes barrière était associée à l'utilisation des réseaux sociaux et à un page de moins de 24 ans. L'intention vaccinale contre le Covid-19 était de 59 %, meilleur chez les femmes et plus faible en cas de meilleure littératie en santé. Un besoin de soins non lié au Covid-19 a été rapporté par 33 % des participants, plus souvent en cas de maladie chronique ou de syndrome dépressif. Un renoncement aux soins a été rapporté par 19 % des participants, plus souvent en cas de situation administrative irrégulière ou d'antécédent de renoncement aux soins. Conclusion Les personnes en hébergement social adhéraient globalement aux gestes barrières mais étaient nombreux à avoir renoncer aux soins pendant la première vague. Les facteurs expliquant les comportements de santé étaient multifactoriels, liés à la fois à la connaissance et à la perception de l'épidemie, qu'à l'état de santé et à la situation administrative. Aucun lien d'intérêt

6.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S2, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867500

ABSTRACT

Introduction La pandémie liée au SARS-CoV2 a fait près de 6 millions de décès dans le monde et plus de 130000 décès en France au 16 février 2022. Si des facteurs de risques cliniques ont été identifiés comme l'âge, le diabète ou encore le surpoids, le rôle des facteurs socio-économiques reste moins clair. La surmortalité en Seine-Saint-Denis, département intégrant une population jeune mais particulièrement précaire, était de +124% contre +69% dans Paris intra-muros durant la première vague. L'objectif principal de l'étude était d'évaluer la relation entre précarité sociale et maladie à COVID-19. Matériels et méthodes Dans cette étude monocentrique de type cas-témoin, les patients hospitalisés entre le 1er mars et le 31 octobre 2020 pour COVID-19 avec RT-PCR SARS-CoV2 positive et/ou scanner pulmonaire évocateur (cas) ont été comparés à des témoins hospitalisés pour un autre motif et présentant une RT-PCR SARS-CoV2 négative. Des données socio-démographiques, intégrant le score de précarité EPICES dont le seuil est fixé à 30,17, les caractéristiques cliniques et le niveau de littératie en santé ont été recueillis pour les patients. Chaque cas a été apparié à 2 témoins sur l'âge et le sexe selon une méthode de frequency matching. Les facteurs associés à une infection à SARS-CoV2 ont été obtenus à l'aide d'un modèle de régression logistique en analyse uni et multivariée. Résultats Les analyses ont été réalisées sur 249 patients : 69 cas et 180 témoins. La population d'étude était principalement masculine (N = 148 : 59,4%) et âgée de 65 ans et plus (N = 109 : 44,1%). Le score EPICES médian était de 43,2 (IQR 29,4 – 62,9). Il n'y avait pas de différence entre les deux groupes sur la proportion de sujets précaires selon le score EPICES en analyse univariée (44 cas et 138 témoins : 67,7% vs. 77,1%, p = 0,19). Comme attendu, l'âge avancé et un IMC élevé étaient des facteurs associés à l'infection à SARS-CoV2 en analyse multivariée. Un score EPICES > 30,17 n'était pas un facteur de risque d'infection (ORa = 0,46 ;IC 95% [0,21 ;1,01]). Le fait d'être actif sur le plan professionnel (ORa = 5,53 ;IC 95% [1,84 ;18,38]), de vivre dans un logement inférieur à 25 m2 par personne (ORa = 2.77 ;IC 95%[1.35 ;5.87]) et de présenter un faible niveau de littératie en santé (ORa = 2,61 ;IC 95% [1,22 ;5,68]) étaient quant à eux significativement associés à la maladie. Conclusion Aux côtés des facteurs de risque connus d'infection à SARS-CoV2, cette étude met en évidence des probables facteurs de risque d'exposition spécifique de la population de Seine-Saint-Denis : maintien de son activité professionnelle, promiscuité dans le logement et une faible littératie en santé. Le caractère peu discriminant du score EPICES est à interpréter avec prudence dans cette étude étant donné le haut niveau de précarité observé également parmi les cas. Il est possible que ce score ne capture pas les spécificités des facteurs de précarité associés à la maladie. Aucun lien d'intérêt

7.
Infect Dis Now ; 52(4): 193-201, 2022 Jun.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1804220

ABSTRACT

Given the number of people leaving the war zone in Ukraine and arriving in France, the French high council for public health (HCSP) has drawn up a number of recommendations. The experts have taken into account the vulnerability of migrant populations, which is exacerbated by (a) promiscuity that increases the risk of exposure to infectious agents; (b) the psychological consequences of conflict, family separation and exile; (c) prevalence in Ukraine of communicable diseases such as (possibly multi-resistant) tuberculosis, HIV and HCV; (d) low vaccination coverage (risk of circulation of poliovirus) and (e) the risk of spreading infectious diseases (Covid-19, measles…). Consequently, experts recommend that priority be given to: (i) Initial (immediate) reception, which will help to provide emergency care and to assess immediate needs (psychological disorders, risk of medication breakdown and risk of infection); (ii) Other priority measures (vaccination catch-up, including vaccination against SARS-CoV-2 and mandatory vaccination for children's entry into school, screening for post-traumatic stress disorder and tuberculosis) must be implemented as soon as feasible. At this stage, it is imperative: To ensure coordination and access to information throughout the country, by providing medico-social support (opening of social rights and access to care); To digitize medical data for the purposes of traceability; To use professional interpreting and/or health facilitators, or else, if necessary, digital translation tools. (iii) Finally, experts stress the need for vigilance in terms of management, conservation of social rights and continuity of care after the initial period, and organization of a "health rendezvous" within four months of a migrant's entering the country.


Subject(s)
COVID-19 , Transients and Migrants , COVID-19/epidemiology , Child , Humans , Public Health , SARS-CoV-2 , Ukraine/epidemiology
8.
Bulletin ..pid..miologique Hebdomadaire ; 2022.
Article in French | GIM | ID: covidwho-1743817

ABSTRACT

Background - In the context of the global COVID-19 pandemic and the expansion of the more transmissible 20J/501Y.V3 (P1) variant of concern (VOC), mRNA vaccines were made available in French Guiana, an overseas French territory in South America, from mid-January 2021. This study aimes to estimate the willingness to be vaccinated and the socio-demographic and motivational correlates among Health Care Workers (HCWs) in French Guiana. Methods - A cross-sectional survey was conducted from January 22 to March 26, 2021, among a sample of HCWs in French Guiana based on an anonymous online questionnaire. Results - A total of 579 HCWs were interviewed, including 220 physicians and 200 nurses most often working in hospital (54%) or in the liberal sector (22%). Overall, 65.6% of respondents reported that they were willing to be or had already been vaccinated against COVID-19, while 24.3% of respondents reported that they did not want to get vaccinated against COVID-19 and 11.2% were unsure. In multivariate analysis, factors associated with vaccination willingness were older age, level of concern about COVID-19, confidence in vaccine information, and having been vaccinated against influenza in the previous year. Conversely, reluctance to certain vaccinations in general (adjusted OR=0.23, CI95%: [0.13-0.41]) and being from the West Indies or French Guiana (aOR=0.39 [0.21-0.73]) were associated with greater vaccine distrust. Conclusion - Negative opinions and attitudes toward vaccines are a major public health concern among HCWs in French Guiana when considering the current active epidemic with P1 VOC. Territorial specificities, general vaccine hesitancy and concerns about future side effects in particular represent important barriers and/or issues. Low confidence in government and science are important for COVID-19 vaccine refusal among non-medical staff. Public health messages with information on vaccine safety should be tailored to address these concerns.

9.
Infectious Diseases Now ; 51(5):S138-S139, 2021.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-1347623

ABSTRACT

Déclaration de liens d’intérêts: Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

10.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S70, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1336503

ABSTRACT

Introduction Depuis la vague épidémique COVID-19 de juin 2020, la Guyane est restée relativement épargnée jusqu’en mars 2021. Du fait de sa proximité avec le géant brésilien, une reprise épidémique avec le variant 20J/501Y.V3 est à craindre. L’effort majeur accordé à l’obtention d’une couverture vaccinale suffisante, qui permettrait de réduire l’impact d’une 3e vague est contraint par des freins culturels et ethniques importants et très différents d’une commune à l’autre vis-à-vis de la vaccination. Matériels et méthodes La mise en place de la vaccination a nécessité l’élaboration de procédures spécifiques à chaque commune en fonction notamment des groupes culturels. Une description des constats et modalités d’intervention originales dans les communes isolées de ce territoire est réalisée. Résultats À Saint-Georges de l’Oyapock, ville frontalière avec le Brésil, la population est composée principalement de Créoles, d’Amérindiens Palikur et de Brésiliens vivant de part et d’autres du fleuve Oyapock. La localisation stratégique de cette commune a nécessité de mettre en place une action initiale de sensibilisation puis une stratégie de vaccination massive ponctuelle suivie de la mise en place d’un vaccinodrome. À Camopi et Trois Sauts, sur le Haut Oyapock, la population amérindienne Wayãpi et Teko a une adhésion lente et progressive à la vaccination, et quelques doses sont injectées de façon hebdomadaire. À Cacao, situé à 1h30 de route de Cayenne, la population Hmong originaires du Laos, présente une acceptabilité élevée du vaccin qui a été renforcée après une réunion avec les chefs des familles du village. Sur le Haut Maroni, en pays Amérindien Wayana, une rencontre avec les chefs coutumiers, plutôt réticents, a eu lieu. La vague épidémique de juillet 2020 aurait touché une part importante de la population avec une morbimortalité ressentie très modérée incitant les chefs à temporiser la décision d’encourager leurs populations à se faire vacciner. Enfin, chez les bushinenges du Maroni, descendants des esclaves africains du Suriname, les opinions anti-vaccin sont majoritaires. Les fausses rumeurs et théories complotistes circulent largement au sein de cette population transfrontalière limitant le lancement de la vaccination. Conclusion La progression de la couverture vaccinale est freinée par le vaccinosepticisme d’une partie importante de la population de Guyane ayant entraîné fin mars un élargissement des indications a tous les personnes de plus de 30 ans vivant sur le territoire guyanais avec uniquement le vaccin Pfizer, l’AztraZeneca ayant été récusé du fait du risque d’échec face au variant V3. Ce scepticisme contraste avec l’avidité à se faire vacciner de la population brésilienne vivant en Guyane et de l’autre côté des frontières, lié à la situation sanitaire préoccupante et les difficultés d’accès au vaccin dans leur pays. Le travail de sensibilisation se poursuit adapté à chaque communauté. La course contre la montre est engagée, face à l’arrivée imminente d’une 3e vague en lien avec le variant amazonien mais également avec ceux importés de métropole.

11.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S65, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1336495

ABSTRACT

Introduction La Guyane française a fait face à une première vague significative l’été 2020, quelques mois après la métropole. L’étude EpiCovid a révélé que 25 % des guyanais avaient été touchés par le COVID. Les soignants, comme ailleurs, ont fait partie des populations significativement impactées par l’épidémie. Après l’autorisation du vaccin à ARNm Comirnaty® par l’Agence européenne du médicament fin décembre, la métropole a commencé à vacciner dans les EHPAD. L’arrivée des vaccins a été retardée de 15 jours en Guyane du fait de l’attente de l’arrivée d’un congélateur à −80°C à l’hôpital de Cayenne. Dès le début de la campagne vaccinale dans les EHPAD et auprès des soignants, des réticences vis-à-vis du vaccin ont été exprimées. La vaccination était accessible à tous les soignants de plus de 50 ans ou avec comorbidités au moment de l’enquête. Dans le contexte de l’émergence du variant 20J/501Y.V3 en Amérique du Sud, une meilleure compréhension des attitudes et de l’intention vaccinale des professionnels de santé de ce territoire particulier est susceptible d’aider à l’ajustement de la campagne. Matériels et méthodes Une enquête épidémiologique transversale a été mis en place en février et mars 2021 à destination de l’ensembles des soignants de Guyane à l’aide d’un questionnaire en ligne sur le site wepi.org, diffusé par mailing larges en partenariat avec les structures de santé du territoire, les URPS et les ordres médecins et infirmiers, la lettre de l’ARS, les groupes What'sApp de professionnels, sous forme de QR code affichés et sur les fonds d’écran des ordinateurs professionnels et sur support papier dans les services du CH de Cayenne et les 17 centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) des communes de l’intérieur. Résultats Au total, 578 professionnels de santé ont répondu à l’enquête, dont 42 % de médecins ou sage femmes, 37 % d’infirmiers et 20 % d’autres professionnels de santé. Les médecins et les infirmiers exerçaient en libéral (30 % et 23 %), en milieu hospitalier (48 % et 51 %) et en CDPS (10 % et 18 %, respectivement). Dans l’ensemble, 91 % des soignants interrogés se déclaraient favorables aux vaccinations en général, mais 26 % défavorables à certains vaccins. Concernant la vaccination contre le COVID-19, 65 % étaient déjà vaccinés ou envisageaient probablement de se faire vacciner, 11 % étaient indécis et 24 % déclaraient ne pas vouloir se faire vacciner. L’intention vaccinale était plus élevée parmi les médecins (87 %) que parmi les infirmiers et les autres professions de santé (50 % et 46 %, p<0,001). Le refus du vaccin n’était pas différent selon le mode d’exercice, libéral ou hospitalier. L’opposition au vaccin était plus fréquente parmi les femmes (30 %), les moins de 35 ans (37 %) et parmi les professionnels de santé originaires de Guyane et des Antilles françaises (48 %). Ces facteurs restaient associés en analyse multivariée par régression logistique. À l’inverse, parmi les professionnels originaires de métropole ou de l’étranger, elle n’était pas différente en fonction de l’ancienneté d’arrivée en Guyane (qui était en médiane de 8 ans, IIQ [19–2]). Elle ne variait pas non plus en fonction du lieu d’exercice. Conclusion Les intentions vaccinales des professionnels de santé de Guyane française dans la période initiale de mise à disposition des vaccins sont assez contrastées, avec près d’un soignant sur quatre ne souhaitant pas se faire vacciner.

12.
Infectious Diseases Now ; 51(5, Supplement):S34, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1336482

ABSTRACT

Introduction Le milieu carcéral est à haut risque de transmission du SARScov2. Les équipes sanitaires y travaillant ont un faible taux d’adhésion à la vaccination. L’objectif de l’étude est d’évaluer l’impact d’un programme de promotion de la vaccination anti SARScov2. Matériels et méthodes Évaluation des freins à la vaccination par audit qualitatifs collectifs et individuels par deux médecins infectiologues intervenant dans deux unité de soins pénitentiaire en Ile de France. La première phase de l’intervention évaluait le nombre de vaccinés, de volontaires à la vaccination et de personnels ayant été infectés par le Covid-19. La deuxième phase a comporté quatre axes de communication : Premièrement réunion d’information collectives avec questions réponses en fin de présentation dans les locaux de l’unité sanitaire. Deuxièmement, une consultation personnalisée d’infectiologie, ciblée pour les réfractaires à la vaccination. Troisièmement, la remise d’une procédure formalisée, simplifié, avec un numéro de téléphone de rendez-vous de vaccination. Un mois plus tard, un rapport de retour d’expérience a été réalisé par le chef de service de l’unité sanitaire. Résultats Le 16/02/2021, à la première phase de l’audit, zéro des 88 personnels était vacciné, zéro des 88 n’avait entrepris de démarche pour se faire vacciner, 4(4,5 %) étaient volontaires « au bon moment », aucun ne se définissait comme anti vaccin et 3(3,4 %) avaient contracté le Covid-19. Au moment de l’entretien collectif : 27(30,5 %) membres du personnel étaient prévus et présent. Les principaux freins à la vaccination par ordre décroissant de fréquence étaient : « L’absence de recul chronologique suffisant », « Ne pas servir de cobayes », « la peur d’effets secondaires graves », « L’absence de clarté des informations transmises », « La défiance envers la gestion de la crise par les autorités », et « La complexité parmi le choix des vaccins proposés ». Au bilan de fin d’intervention un mois plus tard, l’ensemble des 27 présents à la réunion étaient vaccinés, et au totale 84(95,4 %) des personnels était vacciné selon le parcours de soins spécifiques proposé. Trois avaient une contre-indication temporaire, et 1 resta réfractaire malgré la consultation individuelle. Conclusion Les actions structurées de promotion de la vaccination prenant en compte les spécificités des personnels sanitaires en milieu carcéral peuvent permettre une couverture vaccinale très satisfaisante. Il est nécessaire de promouvoir des stratégies de « aller vers » pour des cibles vaccinales spécifique.

13.
Vaccine ; 39(25): 3315-3318, 2021 06 08.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1225424

ABSTRACT

COVID-19 vaccine hesitancy is frequent and can constitute a barrier to the dissemination of vaccines once they are available. Unequal access to vaccines may also contribute to socioeconomic inequalities with regard to COVID-19. We studied vaccine hesitancy among persons living in homeless shelters in France between May and June 2020 (n = 235). Overall, 40.9% of study participants reported vaccine hesitancy, which is comparable to general population trends in France. In multivariate regression models, factors associated with vaccine hesitancy are: being a woman (OR = 2.55; 95% CI 1.40-4.74), living with a partner (OR = 2.48, 95% CI 1.17-5.41), no legal residence in France (OR = 0.51, 95% CI 0.27-0.92), and health literacy (OR = 0.38, 95% CI 0.21, 0.68). Our results suggest that trends in vaccine hesitancy and associated factors are similar among homeless persons as in the general population. Dissemination of information on vaccine risks and benefits needs to be adapted to persons who experience severe disadvantage.


Subject(s)
COVID-19 , Ill-Housed Persons , Vaccines , COVID-19 Vaccines , Female , France/epidemiology , Humans , SARS-CoV-2
14.
Infectious Diseases Now ; 27:27, 2021.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1208798

ABSTRACT

At the end of December 2019, China notified the World Health Organization about a viral pneumonia epidemic soon to be named Covid-19, of which the infectious agent, SARS-CoV-2, was rapidly identified. Less than one year later, published phase 3 clinical trials underlined the effectiveness of vaccines utilizing hitherto unusual technology consisting in injection of the messenger RNA (m-RNA) of a viral protein. In the meantime, numerous clinical trials had failed to identify a maximally effective antiviral treatment, and mass vaccination came to be considered as the strategy most likely to put an end to the pandemic. The objective of this text is to address and hopefully answer the questions being put forward by healthcare professionals on the different anti-SARS-CoV-2 vaccines as regards their development, their modes of action, their effectiveness, their limits, and their utilization in different situations;we are proposing a report on both today's state of knowledge, and the 14 February 2021 recommendations of the French health authorities.

15.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S29-S30, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-830748

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

16.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S97-S98, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-822977

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

17.
Non-conventional in French | WHO COVID | ID: covidwho-726769

ABSTRACT

Introduction Les consultations dédiées aux personnes en situation de précarité ont été arrêtés au début de la vague épidémique. Plusieurs résidents d’un grand camp de Roms originaires de Moldavie (composé de plus de 600 habitants) ont été hospitalisés pour des formes sévères de COVID-19. L’objectif de ce travail est de dresser le bilan de l’intervention mise en place et de décrire la séroprévalence du Covid-19 sur le camp en post-épidémie. Matériels et méthodes Fin mars, une « équipe mobile précarité Covid » hospitalière multidisciplinaire a été créée pour intervenir quotidiennement directement sur les camps et détecter et prendre en charge les cas probables de COVID-19. En post-épidémie, une action de dépistage sérologique du COVID-19, de la varicelle (chez les 11–40 ans sans antécédents) et du VIH-VHB-VHC a été réalisée. Une analyse descriptive des données cliniques et biologiques recueillies est présentée. Résultats L’équipe mobile est intervenue quotidiennement sur le camp du 31/03 au 27/05 (43 interventions) et a effectué un total de 841 consultations dont 128 (15,2 %) pour Covid probable et 106 (12,6 %) pour Covid possible (toux sans fièvre, rhinite). Vingt-deux patients (2,6 %) ont été évacués sur les urgences et 7 ont été secondairement hospitalisés. Seuls 4 cas de Covid probables ou prouvés ont accepté un hébergement en centre Covid, tous les autres ayant refusé. Sur la période, 42 cas ont été confirmés par PCR lorsqu’ils étaient hospitalisés ou quand les PCR ont pu être réalisées par l’équipe mobile à partir de mi-avril. La majorité des consultations sollicitées par les habitants du camp concernait des pathologies variées autres (diabète, HTA, grossesse, ectoparasitose, viroses infantiles, etc.). Suite à l’hospitalisation d’un cas de varicelle, à l’incertitude sur le niveau d’immunité varicelle et Covid et à la disponibilité des tests sérologiques sur l’hôpital, il a été décidé de réaliser une action de dépistage et de vaccination large sur une durée de 10jours (25/5–5/6). Parmi les 211 personnes prélevées (65 % de femmes, âge médian 42 ans [26–51], 26≤18 ans), la séroprévalence du contact avec le SARS-CoV2 est de 75,6 % (152/211), du VIH de 3,5 % (6/170 dont 2 femmes enceinte), du VHC de 10,6 % (17/160), de l’AgHBs de 1,8 % (3/164) et de la varicelle de 92,21 % (71/77). Conclusion Ce large camps de Roms a fait face à une épidémie massive de SARS-CoV-2 qui n’a pas pu être prévenue mais a pu être gérée directement sur le camp par une équipe d’aller vers. Le diagnostic récent de 4 cas PCR+ questionne le seuil d’immunité de groupe. L’intégration à l’action du dépistage de viroses chroniques méconnues et des consultations de soins primaires a permis de répondre à la demande d’une population rencontrant des difficultés majeures d’accès aux soins exacerbé par le confinement.

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